Brave les soleils inachevés
Arpège les harmonies célestes
Des grands orgues de la voie lactée
Fais jaillir le lais des cieux agrestes :
Sur la nuit grave je sème l’aigu
Blanches sur noires germe la nova
Comme une brisure d’où, ambiguë,
Surgit la mélodie à Dieu va
Comme l’eau à la mer, l’homme en terre.
Ainsi de nouvelles atmosphères
Viennent s’ajouter aux airs anciens
Pour composer le tombeau martien
D’une suite infinie de regrets
Dont la raison s’est évaporée.