jeudi 6 décembre 2012

Création du site littéraire de David SCHNéE

Vous pouvez désormais accéder à mes créations littéraires passées et à venir sur le site :
 
 
Au fur et à mesure les articles littéraires, les informations et les liens vers les sites amis seront basculés de mon blog vers mon site.
 
Durant cette phase de construction, la configuration de mon blog est amenée à changer régulièrement.

jeudi 22 novembre 2012

Recension dans "Recours au Poème"

L'excellente revue en ligne "Recours au Poème" (cf. Ma liste de Revues, ci-dessous à droite) a publié ma recension du sensible "Eurydice désormais" de Muriel STUCKEL publié aux éditions Voix d'Encre.
 
 
 
Vous pouvez accéder à ce texte et naviguer sur leur site en suivant le lien :
 
 
Bonne lecture et à bientôt.

vendredi 21 septembre 2012

Shizue OGAWA à Bordeaux : 3 dates à ne pas manquer !!!

La poétesse japonaise Shizue OGAWA nous fait l'honneur de nous rendre visite après un crochet par la biennale de poésie de Liège. Pour aller à sa rencontre et en savoir plus sur son oeuvre RDV sont pris pour les :
 
- 17 octobre 2012 à 17h45 à l'Université Michel de Montaigne - Maison des Etudiants
- 19 octobre 2012 à 19h00 à la librairie Olympique aux Chartrons
- 20 octobre 2012 à 19h00 à la galerie Kuryos, 23 rue Minvielle, aux Chartrons
 
Au plaisir de vous y retrouver !

dimanche 2 septembre 2012

Le Journal des Poètes n°2-2012

J'ai l'immense honneur de vous annoncer la publication d'extraits de mon recueil de Poésies Spirituelles (en cours d'écriture) dans le Journal des Poètes, organe officiel de la Maison Internationale de la Poésie de Bruxelles.
 
Je remercie tout particulièrement Michèle DUCLOS et Jean-Luc WAUTHIER. Que les personnes qui m'ont soutenu dans cette démarche éditoriale en conservant l'anonymat soient également remerciées.
 
Toujours est-il que je vous invite à vous abonner à cette excellente revue pour la modique somme de 22 euros pour la France (un peu plus pour le reste du monde hors Union Européenne ; un peu moins pour la Belgique). N'oubliez pas d'ajouter à votre escarcelle le n°2-2012 du JDP en date du deuxième trimestre 2012 !

Reprise !

Après ce grand silence estival consacré à de la littérature ... scientifique (soutenance prochaine de ma thèse oblige !!!), je reprends enfin l'animation de mes blogs et notamment "L'Art de la Fugue" (cf. lien ci-dessous à droite dans ma liste de blogs).
 
Bonne reprise ... ou continuation à tout le monde !

mardi 17 avril 2012

PRéSENCE DE D. BIDENNE

Avec la sortie de son livre "Geste de Goupil" aux éditions démocraties nouvelles, Daniel BIDENNE nous fait l'honneur d'être présent à Bordeaux le Mercredi 25 avril de 18:45 à 19:45 à la Librairie Olympique (place des chartrons, pour ceux qui ne le savent pas encore!).
Isabelle MESTRE nous gratifiera de quelques éléments de lecture qui viendront illustrer ce nouveau recueil : charge à vous de l'acheter et de le lire après avoir eu l'eau à la bouche !

PS : scéance de rattrapage le 27 avril de 17:30 à 18:30, rue Poquelin Molière à Bordeaux au café-librairie Les Mots Bleus avec François Mauget du théâtre des Tafurs à la lecture.

mardi 10 avril 2012

GÜNTHER GRASS, L'ALLEMAGNE ET LA HONTE

Cher M. Günther GRASS,

C'est avec tristesse et colère que je vois l'écume de la bave de chiens haineux (journaleux, écrivaillons, soit disant "intelectuels" ...) vous salir, à défaut de réussir à vous mordre. C'est à croire que les grandes consciences de la littérature du 21ème siècle commençant ont pour destin d'être traînés dans la boue à l'instar de M. Milan KUNDERA.

En réalité, les faiseurs d'opinion n'ont plus d'opinion si ce n'est l'arrivisme qui les guide. Pour se forger une carrière, ils s'attaquent comme une meute aux vieux loups solitaires. En France, le déchaînement a atteint son acmé bien avant avoir pris connaissance de l'intégralité de votre poème (cf. http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/04/05/ce-qui-doit-etre-dit_1681408_3232.html ). Que n'a-t-on dit? Mais lisez donc mesdames et messieurs les tartuffes! Ce texte est équilibré, juste et bienvenu parmi les poncifs journalistiques qui étouffent tout esprit critique.

Juif et petit-fils de "Malgré Nous", j'ai lu avec intérêt vos "Pelures d'Oignons", déjà stipandiées à leur sortie. La conscience européenne, notamment française et allemande, a du mal à digérer son histoire. Il faut mettre les cris d'orfraie, poussés par quelques moralistes de mauvais aloi, sur le compte de leur mauvaise conscience, leur "sentiment de culpabilité" non résolu, qui les pousse aux pires ignominies. Ils croyaient avoir trouvé en vous un "chevalier blanc" surhumain! Ils découvrent un "humain trop humain" tout dans la nuance : le gris est trop complexe pour ces benêts.

M. Günther GRASS, vous avez mille fois raison d'écrire ce poème, d'écrire "Pelures d'Oignons": ils ne vous le pardonneront jamais, mais nous y gagneront tous en humanité, car "il est temps / il est temps que l'on sache" comme le disait Paul CELAN. Alors, mille fois merci de tenir un miroir à toute honte : celle des survivants, celle des descendants ... J'ai honte M. GRASS d'être entouré par des écrivaillons sans conscience. Qu'ils tordent leur bouche de douleur d'avoir à entendre l'indicible, tout l'indicible et que leurs cris à votre encontre résonnent comme un enseignement à rebours pour les générations à venir.

David SCHNEE.

samedi 7 avril 2012

"Démocraties Nouvelles" : NOUVEAUTé

Nouveau titre aux éditions "démocraties nouvelles", à acheter de toute urgence dans les bonnes librairies (dont la librairie Olympique* de Bordeaux aux Chartrons). Après "les moutons de Verchamps" et "les loups de Grimont", Daniel BIDENNE sort son nouvel opus :



Esprit, humour, ironie, poésie ... inspiré de la littérature française traditionnelle, Daniel BIDENNE nous offre un "maître Renart"qui outrepasse son statut légendaire pour vous parler aujourd'hui ... et toujours, des textes inédits en supplément.

PS : bientôt quelques commentaires sur ce blog. A vous de lire ce livre également pour que nous puissions échanger nos impressions !

vendredi 6 janvier 2012

ELITISME, MONOHUMANISME, POLYHUMANISME

Ai compris récemment la nature du polyhumanisme chez Pascal ENARD. Concept central chez lui, il correspond bien plus qu’à un suffixe stylistique accolé à l’humanisme pour renforcer la nature de ce mot.



Pour comprendre la portée conceptuelle du polyhumanisme il faut d’abord comprendre ce que sont l’élitisme et le monohumanisme.



L’élitisme correspond à une forme de régulation sociale et interindividuelle basée sur la discrimination : on postule qu’un individu ou qu’un groupe humain est par nature inférieur.



Le monohumanisme en revanche postule une égalité en droit, ou en nature, initiale. Cependant une seule forme d’excellence est reconnue par le monohumanisme et si l’individu ou le groupe n’arrive pas à s’y élever il déchoit, et ce d’autant plus fortement que les moyens pour y parvenir lui étaient soit disant donnés en droit : d’où une forme plus subtile et plus pernicieuse de la discrimination.



Le polyhumanisme va renier ou plutôt englober ces postulats. Son seul credo : toute trajectoire de vie ou d’élévation vaut la peine d’être vécu mais aucune en particulier n’est supérieure à une autre. Le polyhumanisme prône donc une égalité vrai entre humains. Et ce n’est pas parce qu’une forme d’organisation sociale favorise et reconnaît l’élévation de telle ou telle catégorie de population que les « inférieurs » ou les « marginaux » en classe ont un moindre droit à la reconnaissance de ce qu’ils sont et portent.



Pour exemple, le système éducatif : nombre d’élèves sont laissés pour compte sur le bord de la route alors qu’ils sont simplement inaptes à se former selon les canons d’apprentissage et d’examen du système éducatif. Ce phénomène est autant lié aux différentes pédagogies qu’aux modes de contrôle (écrits, oraux …). Simplement une norme éducative a été posée et tous les élèves sont censés s’y adapter ou déchoir. Le polyhumanisme récuse cette manière de voir les choses et consiste non seulement en la reconnaissance de la diversité des trajectoires mais aussi d’y arriver. Tant il est vrai que dans nos sociétés actuelles certains moyens ne permettent pas d’accéder à certaines fonctions comme si certaines trajectoires étaient bloquées par des plafonds de verre.