lundi 5 septembre 2011

Rectifications !

Petite modification à la marge pour le blog « Comment je suis devenu écrivain ».

Vous aurez remarqué que le bandeau « Les Préférences » a disparu ; que le bandeau « Les Maîtres » a été modifié ; qu’est apparu un bandeau « Les rencontres qui comptent ».

Pourquoi ?

Je ne renie pas mes références (cf. Claude Lanzmann et Pierre Vidal-Naquet). Cependant un troisième bandeau aurait alourdi la structure du blog, j’ai donc préféré simplement le supprimer. J’ai privilégié les rapports plus ténus entretenus avec certaines personnes, que ceux que je connaissais juste par certaines de leur production.

De fait Jean Bollack et Claude Vigée ont transmigré dans le bandeau « Les Rencontres qui Comptent ». D’autres pourraient y prétendre, mais encore une fois je ne voulais pas alourdir la présentation de mon blog. D’ailleurs les personnes qui pourraient y figurer apparaissent déjà sur ce blog sous d’autres rubriques. Seule Michèle Duclos n’y est pas représentée, grave lacune liée à l’absence de site dédié à sa personne. Il faudrait pour lui rendre justice, créer une rubrique intitulée « Ma Marraine » tant elle fut déterminante dans mon intégration à Bordeaux et mon évolution personnelle. Que ces quelques lignes viennent compenser cette absence regrettable.

Pour en revenir à Jean Bollack et Claude Vigée, je les classais prétentieusement dans la catégorie « Les Maîtres », ce qui est faux. Je ne renie pas leur influence, mais cela supposait tout de même avoir reçu d’eux un « Enseignement ». Or pour tous deux, déterminantes et fécondes qu’aient pu être nos rencontres et échanges, je ne peux sous entendre cela. De par l’affection et le respect que je leur porte, j’ai extrapolé leur rôle comme en un vœux pieu. J’espère qu’ils ne m’en tiendront pas rigueur.

Pascal Enard figure donc à présent dans le bandeau « Les Maîtres » comme en un rétablissement d’un oubli fâcheux. En effet depuis 2008 il m’a accueilli chez lui, m’a convié à ses apparitions publiques (des fois pour y tenir un rôle actif) … et surtout a répondu systématiquement à mes sollicitations. Je ne veux pas dire qu’à chaque fois que je l’appelais ou lui écrivais il me répondait explicitement, mais ses silences ou ses fins de non recevoir tenaient lieu systématiquement de réponses significatives, maniant ce faisant tout l’art d’un maître. Enfin je me retrouve dans l’éthique de vie qu’il développe.

J’espère qu’il ne me tiendra pas rigueur de le classer dans cette catégorie, seul de surcroît. Je tiens à préciser que je ne revendique pas le titre « d’élève » de Pascal Enard, simplement il me paraît évident rétrospectivement et avec un peu de retard qu’il se soucie de moi et que mes rapports avec lui sont suffisamment conséquents et de nature idoine pour être qualifiés « d’enseignement ».