Et le feu de la balle surgissant du buisson m’avait aveuglé. C’était un tir solaire qui s’était libéré du branchage après y avoir mûrement concentré ses rayons. Un coup d’œil nonchalant l’avait fait partir qui n’en finissait plus d’être capté par la lumière. Elle irradiait dans un éclat centrifuge mon iris et sa blancheur absorbait toute forme. Alors que la fusion était complète subitement le noir néant s’abattit.
Comme au cinémascope : le train entra en gare, les ouvriers sortaient de l’usine et l’arroseur arrosé. Comme une première du cinémascope ! Une créature se libérait de sa gangue et apparaissait à l’aveugle, se révélait au voyant et le voyeur s’en damnait : seule la lune y perdait un œil mais son éclat se fit alors plus aimant pour des générations jusqu’en l’an 69 du siècle, harmonique et érotique. Depuis longtemps les oracles annonçaient la réunion de l’être solaire d’avec la lune. La fécondation du satellite eu lieu et les marées et les astres en furent changés. La science s’était mise une fois au service de l’onirisme et des forces occultes et déjà le jour brillait en pleine nuit, la marche de la terre se ralentit, s’arrêta et s’opposa à la volonté du créateur : seule une habile manipulation nous fait encore croire à une marche normale de la gravitation par inversion des sens de nos hémisphères cérébraux. Mais qui regarde à l’ouest voit désormais le soleil levant se coucher à l’est de nulle part. Et sa force naissante qui s’accroît sans cesse décile l’œil par la lame affûtée de la faux d’une fusion nucléaire : cette grâce n’est accordée qu’à ceux qui se retournent et seuls la femme de Loth et Orphée ont payé de leur âme ce sacrilège. Dans l’éternité de leur audace, l’immortalité de son chant, leurs vertèbres cervicales se sont pétrifiés et quand on croît qu’ils avancent ils reculent : ils ont vu l’arc tonnerre et voient l’expansion de l’univers comme ils verront le battement éternel de la matière.
Mais à quel prix accepte t on la mort ? Contre un plat de lentille, contre une descendance et sa connaissance omnisciente … contre sa naissance ? La déshérence pour des générations. Et cette cicatrice qui ne se console de rien, qui demeurera toujours les myriades noires se dispersant à l’infini dans l’espace blanc de l’éternité, des pixels de ténèbres que nulle mystique n’éteindra jamais : la chekhina à jamais déflorée. Mais certains n’accepteront jamais ce marché et ceux qui ne peuvent plus le refuser. Eux sont morts de ne vouloir mourir et on leur extorqua le pire pour leur offrir la mort : le cri primordial, des larmes et du sang. Et la souffrance en héritage pour les spectres et les vivants.
Comme au cinémascope : le train entra en gare, les ouvriers sortaient de l’usine et l’arroseur arrosé. Comme une première du cinémascope ! Une créature se libérait de sa gangue et apparaissait à l’aveugle, se révélait au voyant et le voyeur s’en damnait : seule la lune y perdait un œil mais son éclat se fit alors plus aimant pour des générations jusqu’en l’an 69 du siècle, harmonique et érotique. Depuis longtemps les oracles annonçaient la réunion de l’être solaire d’avec la lune. La fécondation du satellite eu lieu et les marées et les astres en furent changés. La science s’était mise une fois au service de l’onirisme et des forces occultes et déjà le jour brillait en pleine nuit, la marche de la terre se ralentit, s’arrêta et s’opposa à la volonté du créateur : seule une habile manipulation nous fait encore croire à une marche normale de la gravitation par inversion des sens de nos hémisphères cérébraux. Mais qui regarde à l’ouest voit désormais le soleil levant se coucher à l’est de nulle part. Et sa force naissante qui s’accroît sans cesse décile l’œil par la lame affûtée de la faux d’une fusion nucléaire : cette grâce n’est accordée qu’à ceux qui se retournent et seuls la femme de Loth et Orphée ont payé de leur âme ce sacrilège. Dans l’éternité de leur audace, l’immortalité de son chant, leurs vertèbres cervicales se sont pétrifiés et quand on croît qu’ils avancent ils reculent : ils ont vu l’arc tonnerre et voient l’expansion de l’univers comme ils verront le battement éternel de la matière.
Mais à quel prix accepte t on la mort ? Contre un plat de lentille, contre une descendance et sa connaissance omnisciente … contre sa naissance ? La déshérence pour des générations. Et cette cicatrice qui ne se console de rien, qui demeurera toujours les myriades noires se dispersant à l’infini dans l’espace blanc de l’éternité, des pixels de ténèbres que nulle mystique n’éteindra jamais : la chekhina à jamais déflorée. Mais certains n’accepteront jamais ce marché et ceux qui ne peuvent plus le refuser. Eux sont morts de ne vouloir mourir et on leur extorqua le pire pour leur offrir la mort : le cri primordial, des larmes et du sang. Et la souffrance en héritage pour les spectres et les vivants.
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