Dernier message du blog avant l'année prochaine.
Voeux de paix et de fraternité à vous tous ... et aux autres aussi.
vendredi 19 décembre 2008
jeudi 18 décembre 2008
L'artiste (à Pascal ENARD)
Le malheur de l’artiste est d’être recherché,
Le malheur de l’artiste est de n’être jamais seul,
Contrairement aux apparences, même dans la misère,
Il n’est jamais abandonné : le tréfonds de ses pensées
Est fouillé, analysé, historiographié, naturalisé.
Il est le grand pourvoyeur de nouveautés
A un monde qui manque cruellement d’imagination.
Il voudrait pouvoir faire aboutir ses idées,
Mais celles ci à peine nées sont récupérées.
Sa grande difficulté est d’être rémunéré,
Son esprit est littéralement pillé
Avant d’avoir put développer son art.
Voilà pourquoi il est contraint à l’esquisse :
Le temps d’achever son œuvre
Elle serait déjà obsolète dans la société.
Et pourtant il crée pour la postérité,
A destination de l’universel, dans la durée,
Ces espaces dorénavant désertés
Par un monde interconnecté qui habite
Les espaces fluctuants des réseaux
Qui se font et se défont au gré des modes
Sans passion.
Le malheur de l’artiste est de n’être jamais seul,
Contrairement aux apparences, même dans la misère,
Il n’est jamais abandonné : le tréfonds de ses pensées
Est fouillé, analysé, historiographié, naturalisé.
Il est le grand pourvoyeur de nouveautés
A un monde qui manque cruellement d’imagination.
Il voudrait pouvoir faire aboutir ses idées,
Mais celles ci à peine nées sont récupérées.
Sa grande difficulté est d’être rémunéré,
Son esprit est littéralement pillé
Avant d’avoir put développer son art.
Voilà pourquoi il est contraint à l’esquisse :
Le temps d’achever son œuvre
Elle serait déjà obsolète dans la société.
Et pourtant il crée pour la postérité,
A destination de l’universel, dans la durée,
Ces espaces dorénavant désertés
Par un monde interconnecté qui habite
Les espaces fluctuants des réseaux
Qui se font et se défont au gré des modes
Sans passion.
mercredi 17 décembre 2008
Le Mensonge (à Pascal ENARD)
La vérité est le plus beau des mensonges
Quand on est observé, il faut agir comme si l’on était seul
Quand on est seul, il faut agir comme si l’on était observé
Il faut vivre dans un panoptiquon total
Livrer sa pensée dans ses moindres détails
Pour n’avoir plus rien à cacher :
A n’avoir rien à défendre on peut tout attaquer
Surtout l’indiscrétion des autres
Et il est enfin possible de vivre selon ses principes
Sans compromission pour préserver son jardin
Il est certain que dans cette position
Vous serez abandonné de tous
Et que vous pourrez vivre dans le secret
Quand on est observé, il faut agir comme si l’on était seul
Quand on est seul, il faut agir comme si l’on était observé
Il faut vivre dans un panoptiquon total
Livrer sa pensée dans ses moindres détails
Pour n’avoir plus rien à cacher :
A n’avoir rien à défendre on peut tout attaquer
Surtout l’indiscrétion des autres
Et il est enfin possible de vivre selon ses principes
Sans compromission pour préserver son jardin
Il est certain que dans cette position
Vous serez abandonné de tous
Et que vous pourrez vivre dans le secret
mardi 16 décembre 2008
Haïku - (22)
Ils avaient enfin compris que le plus court chemin d’un point à un autre n’était pas la ligne droite.
lundi 15 décembre 2008
Haïku - (21)
Se promener à deux
Et pratiquer
La philosophie du sentier.
S’arrêter
Et, le temps d’une déclaration d’amour,
D’un endroit bâtir un monde,
En une après midi concentrer toute une vie.
Et pratiquer
La philosophie du sentier.
S’arrêter
Et, le temps d’une déclaration d’amour,
D’un endroit bâtir un monde,
En une après midi concentrer toute une vie.
dimanche 14 décembre 2008
samedi 13 décembre 2008
vendredi 12 décembre 2008
jeudi 11 décembre 2008
dimanche 7 décembre 2008
samedi 6 décembre 2008
vendredi 5 décembre 2008
jeudi 4 décembre 2008
mercredi 3 décembre 2008
mardi 2 décembre 2008
Haïku - (11)
Une chaume bien verte,
Un lac glaciaire :
Un cirque de montagne
Aux sommets arrondis.
Je me baigne,
Il fait chaud :
Je retourne m’allonger sur l’herbe moelleuse
Et laisse s’évaporer le temps :
Un tiers d’heure,
Pas plus !
Un lac glaciaire :
Un cirque de montagne
Aux sommets arrondis.
Je me baigne,
Il fait chaud :
Je retourne m’allonger sur l’herbe moelleuse
Et laisse s’évaporer le temps :
Un tiers d’heure,
Pas plus !
lundi 1 décembre 2008
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