SUITE DU CHAPITRE « Rendre Au Mort Pour Les Vivants »
De plus en plus pertinent dans son propos qui s’approfondit et se précise : Pascal ENARD commence à nous livrer les tenants et les aboutissants d’une action concrète visant à remettre le capitalisme dominant à sa place.
Il convient déjà, dans le contexte actuel de lutte des classes de se positionner relativement à l’altérité et relativement à soi (surtout) : ne plus subir sa fonction de figurant. Comme Lysistrata avait appelé ses consoeurs athéniennes à faire la grève du sexe, je me demande si face aux figurants du capitalisme, il ne convient pas avant tout de ne plus épuiser ses forces vives, littéralement et figurativement « pompés » (cf. plagiat) par ces figurants. En leur prêtant le flanc, on leur donne toujours matière à poursuivre leurs actions anti-sociales.
D’où la nécessité d’être le plus possible au clair avec soi même (cf. connaissance de soi) pour pouvoir l’être dans sa relation à autrui : pouvoir la moduler selon le figurant auquel on a à faire. Car même un individu est tiraillé par différents mouvements tectoniques et il convient de lui rendre justice lorsque sa relation à l’autre passe par la fonction communielle, soit-il en dehors de ce moment de grâce le plus pur parasite social qui soit (cf. plagiaire, exploiteur, tyran …).
Et je commence à comprendre cette notion chez Pascal ENARD de polyéthique des échanges : comme un prisme qui se diffracte et se réfracte dans notre relation à autrui, la lumière blanche ne suffit pas à rendre compte de la complexité des échanges interhumains et celle-ci se décompose en tout le spectre des couleurs avant de se recomposer dans le meilleur des cas.
Toujours est-il qu’une seule éthique, moniste, ne suffit pas et épuise rapidement qui voudrait par moral s’y tenir. L’éthique doit être à géométrie variable selon le figurant auquel on a à faire et selon son attitude du moment. Il convient dès lors d’essayer de rendre compte, et c’est le travail titanesque que Pascal ENARD nous offre, de l’ensemble des figures possibles par décomposition des figures réelles et recomposition des fonctions primordiales.
Voilà l’outil que nous propose Pascal ENARD pour ne plus être pris au dépourvu dans nos échanges interindividuels, afin de situer les êtres auxquels nous pouvons être confronté et adapter notre comportement : ne pas utiliser de bazooka pour neutraliser une mouche importune ; inversement ne pas être pris au dépourvu par une arme de destruction massive … mais aussi savoir communier avec l’être pour qui l’amitié se manifeste. Toutes démarches empathiques de compréhension de l’autre (et non cynique) qui conserve notre humanité et construit celle de l’autre dans le cadre d’un polyhumanisme qui est le contraire du multiculturalisme moral de bon aloi de nos jours. Ce multiculturalisme qui a tendance à relativiser toute valeur, si bien que rien ne semble plus en avoir alors qu’elle s’impose quotidiennement à nous : tour de passe-passe bien pratique pour nous faire consentir à notre situation subie.
NB : petite précision, dans ma chronique précédente j’ai du écrire « Rendre Aux Morts Pour Les Vivants ». Or c’est bien au singulier que le nom « Mort » est décliné. D’où une interprétation plus précise de ce titre : il s’agit me semble-t-il de restituer aux êtres vivants la matière morte non productive, accaparée, résultant de la destruction du travail vivant.
De plus en plus pertinent dans son propos qui s’approfondit et se précise : Pascal ENARD commence à nous livrer les tenants et les aboutissants d’une action concrète visant à remettre le capitalisme dominant à sa place.
Il convient déjà, dans le contexte actuel de lutte des classes de se positionner relativement à l’altérité et relativement à soi (surtout) : ne plus subir sa fonction de figurant. Comme Lysistrata avait appelé ses consoeurs athéniennes à faire la grève du sexe, je me demande si face aux figurants du capitalisme, il ne convient pas avant tout de ne plus épuiser ses forces vives, littéralement et figurativement « pompés » (cf. plagiat) par ces figurants. En leur prêtant le flanc, on leur donne toujours matière à poursuivre leurs actions anti-sociales.
D’où la nécessité d’être le plus possible au clair avec soi même (cf. connaissance de soi) pour pouvoir l’être dans sa relation à autrui : pouvoir la moduler selon le figurant auquel on a à faire. Car même un individu est tiraillé par différents mouvements tectoniques et il convient de lui rendre justice lorsque sa relation à l’autre passe par la fonction communielle, soit-il en dehors de ce moment de grâce le plus pur parasite social qui soit (cf. plagiaire, exploiteur, tyran …).
Et je commence à comprendre cette notion chez Pascal ENARD de polyéthique des échanges : comme un prisme qui se diffracte et se réfracte dans notre relation à autrui, la lumière blanche ne suffit pas à rendre compte de la complexité des échanges interhumains et celle-ci se décompose en tout le spectre des couleurs avant de se recomposer dans le meilleur des cas.
Toujours est-il qu’une seule éthique, moniste, ne suffit pas et épuise rapidement qui voudrait par moral s’y tenir. L’éthique doit être à géométrie variable selon le figurant auquel on a à faire et selon son attitude du moment. Il convient dès lors d’essayer de rendre compte, et c’est le travail titanesque que Pascal ENARD nous offre, de l’ensemble des figures possibles par décomposition des figures réelles et recomposition des fonctions primordiales.
Voilà l’outil que nous propose Pascal ENARD pour ne plus être pris au dépourvu dans nos échanges interindividuels, afin de situer les êtres auxquels nous pouvons être confronté et adapter notre comportement : ne pas utiliser de bazooka pour neutraliser une mouche importune ; inversement ne pas être pris au dépourvu par une arme de destruction massive … mais aussi savoir communier avec l’être pour qui l’amitié se manifeste. Toutes démarches empathiques de compréhension de l’autre (et non cynique) qui conserve notre humanité et construit celle de l’autre dans le cadre d’un polyhumanisme qui est le contraire du multiculturalisme moral de bon aloi de nos jours. Ce multiculturalisme qui a tendance à relativiser toute valeur, si bien que rien ne semble plus en avoir alors qu’elle s’impose quotidiennement à nous : tour de passe-passe bien pratique pour nous faire consentir à notre situation subie.
NB : petite précision, dans ma chronique précédente j’ai du écrire « Rendre Aux Morts Pour Les Vivants ». Or c’est bien au singulier que le nom « Mort » est décliné. D’où une interprétation plus précise de ce titre : il s’agit me semble-t-il de restituer aux êtres vivants la matière morte non productive, accaparée, résultant de la destruction du travail vivant.
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