« L’épuisement nihiliste du monohumanisme », chapitre fondamental à la compréhension du polyhumanisme. Cette compréhension passe chez moi par l’entendement de ce qu’il n’est pas comme en manière de se porter sur une colline éloignée pour contempler le sommet que nous n’appréhenderions pas du pied de ses pentes.
Deux sections m’interpellent particulièrement :
- « Ecrire dans la langue » (page 111)
- « Le polyhumanisme n’est pas un multiculturalisme. Est il un métissage ? » (page 112)
La première expose une visée programmatique : « Comment produire un niveau d’énonciation qui soit un acte de pensée impulsant indéfectiblement ses actes de pratiques sociales transformatrices ? » (page 112).
La deuxième démonte la notion fourre tout et à la mode du multiculturalisme : « versant sociologico civilisationnel des politiques libérales post industrielles (communicationnelles) » (page 110). Après la pseudo cohabitation, Pascal ENARD s’interroge donc sur le mélange. Le métissage, peut être condition nécessaire en tout cas pas suffisante : « c’est la microcosmogonie qui doit changer en même temps que les cosmogonies islamique, juive, catholique, inuit, etc., apprennent à coexister. Il ne suffit pas, à Pierre, français « de souche », d’épouser une « black », pour qu’ils deviennent polyhumanistes. » (page 113)
Le polyhumanisme est donc exigence, n’est pas aisé d’accès car il implique tout l’être : « une révolution au plus intime » (page ?). De fait « le polyhumanisme ne saurait inspirer confiance d’emblée » (page 106) car il ne répond pas putassièrement à notre besoin infini de consolation. Avec le polyhumanisme pas de rasssurement immédiat, voir même parfois « le rejet des demandes de rassurement » (page 117).
Pascal ENARD est un maître, car il nous fait découvrir l’être polyhumaniste et nous aide à y parvenir si on en manifeste le souhait. Mais si Pascal ENARD est « un camarade chahutable » (page 118) c’est aussi un camarade chahuteur qui par petites touches pertinentes recadre son disciple sur la voie que ce dernier a choisi.
Ce en quoi il ne suffit pas seulement de comprendre Pascal ENARD, il faut aussi vouloir cheminer sur les voies du polyhumanisme : c'est-à-dire être guidé sur ces terres qui lui sont familières pour les avoir découvertes et explorées.
Deux sections m’interpellent particulièrement :
- « Ecrire dans la langue » (page 111)
- « Le polyhumanisme n’est pas un multiculturalisme. Est il un métissage ? » (page 112)
La première expose une visée programmatique : « Comment produire un niveau d’énonciation qui soit un acte de pensée impulsant indéfectiblement ses actes de pratiques sociales transformatrices ? » (page 112).
La deuxième démonte la notion fourre tout et à la mode du multiculturalisme : « versant sociologico civilisationnel des politiques libérales post industrielles (communicationnelles) » (page 110). Après la pseudo cohabitation, Pascal ENARD s’interroge donc sur le mélange. Le métissage, peut être condition nécessaire en tout cas pas suffisante : « c’est la microcosmogonie qui doit changer en même temps que les cosmogonies islamique, juive, catholique, inuit, etc., apprennent à coexister. Il ne suffit pas, à Pierre, français « de souche », d’épouser une « black », pour qu’ils deviennent polyhumanistes. » (page 113)
Le polyhumanisme est donc exigence, n’est pas aisé d’accès car il implique tout l’être : « une révolution au plus intime » (page ?). De fait « le polyhumanisme ne saurait inspirer confiance d’emblée » (page 106) car il ne répond pas putassièrement à notre besoin infini de consolation. Avec le polyhumanisme pas de rasssurement immédiat, voir même parfois « le rejet des demandes de rassurement » (page 117).
Pascal ENARD est un maître, car il nous fait découvrir l’être polyhumaniste et nous aide à y parvenir si on en manifeste le souhait. Mais si Pascal ENARD est « un camarade chahutable » (page 118) c’est aussi un camarade chahuteur qui par petites touches pertinentes recadre son disciple sur la voie que ce dernier a choisi.
Ce en quoi il ne suffit pas seulement de comprendre Pascal ENARD, il faut aussi vouloir cheminer sur les voies du polyhumanisme : c'est-à-dire être guidé sur ces terres qui lui sont familières pour les avoir découvertes et explorées.
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